POURTANT CHACUN TUE CE QU'IL AIME

Réalisations

Accessoires, assistanat à la scénographie

Pourtant chacun tue ce qu’il aime s’inscrit dans la quadrilogie de Camille Mutel qui interroge La Place de l’autre et le geste comme ce qui nous relie à lui.

Pour cette nouvelle pièce elle continue à suivre le fil des saisons et écrit un rituel d’automne aussi puissant que délicat qui rend hommage à l’animal et au vivant. Elle transforme les gestuelles paysannes, notamment celles de tuer pour se nourrir – « cueillir le vivant » – en actes chorégraphiques, les honore comme faisant partie d’un cycle qui va de la naissance à la mort en passant par le fait de prendre soin. Les deux danseurs Kerem Gelebek et Philippe Chosson, tantôt chasseurs, cueilleurs ou semeurs, tantôt bêtes elles-mêmes, tissent une relation ténue à l’animal, plurielle et respectueuse. Parfois bourreaux, parfois complices, sauvages ou apprivoisés, ils dessinent un espace au fil de leur passage, marqué par leurs empreintes et leurs traces.

En écho au premier opus de la quadrilogie, Not I, inspirées par la culture japonaise chère à Camille Mutel ou les rencontres qu’elle a faites dans les villages, les scènes se composent comme autant de variations qui saluent la possibilité d’un renouvellement, la métamorphose ; l’animal et son potentiel de résurrection.         

Conception, chorégraphie : CAMILLE MUTEL
Interprétation : KEREM GELEBEK, PHILIPPE CHOSSON
Travail sonore : JEAN-PHILIPPE GROSS
Lumières
 : PHILIPPE GLADIEUX
Costumes : KASPERSOPHIE
Scénographie :
 KASPER HANSEN
Assistante à la scénographie / construction accessoires : VIOLETTE GRAVELINE
Conseil dramaturgique : THOMAS SCHAUPP
Régie générale et régie lumière : GILDAS GOUJET
Assistante à la chorégraphie : CAROLINE SIMONIN

« Ce qui importe, c’est le passage, il ne faudrait jamais rien voir que ça : l’invisible mouvement de ce passage mais sans cesse perpétué. »
Claude Régy