PERDU#LOST

Lieu

Cour des 3 Coquins – scène vivante, Clermont-Ferrand – Programmation Graines de spectacles

Réalisation

Scénographie, accessoires, masques

Date de création

14 mars 2018

SYNOPSIS

S’inspirant d’un fait divers, à la fois étonnant et cruel, survenu dans une île du Japon en 2016, Lili Label Cie fait résonner une histoire d’enfant abandonné comme un écho lointain aux contes d’enfants perdus qui nourrissent la littérature et le théâtre pour la jeunesse (le petit Poucet, Hansel et Gretel, …) et qui fondent notre vie d’adulte. 

Un enfant chemine dans la nuit et dans les bois, s’enfonçant toujours plus loin, seul. Pour oublier le froid et la faim, il se construit un monde dans lequel son imagination et son regard vont lui ouvrir les portes d’un univers fantastique.

C’est à la recherche de cet enfant perdu qu’un homme va se mettre en quête, des années plus tard. Il revient sur ses pas et sur son passé, va revivre ses joies et terreurs enfantines pour mieux comprendre, peut-être, l’homme qu’il est devenu. Ou pour tenter de retrouver ce regard si particulier que l’enfant porte sur les choses et les êtres, et que nous perdons tous en grandissant.

INTENTIONS SCÉNOGRAPHIQUES

Notre imagination prête souvent des situations effrayantes à la forêt. Pourtant, elle est le théâtre de la vie, véritable écosystème fascinant. Au fil de son errance, Enzo va changer la perception qu’il a de son environnement.

Du haut d’un abri sur lequel il trouve refuge, Enzo observe ce monde nouveau qui l’entoure. Cet objet est l’élément central de l’espace scénographique, symbolisant la montagne impénétrable, le rocher, l’île, le minéral, la solitude, la caverne et la grotte, il est un refuge, un promontoire pour toucher les étoiles, un point de vue sur l’environnement. Installé sur une tournette, cet élément propose un véritable terrain de jeu pour le comédien : il grimpe dessus de toute part, glisse, s’y blottit et s’y cache.

Un écran surplombe le rocher, offrant tour à tour la perception d’un ciel, d’une trouée dans les branchages, d’un gouffre. La videoprojection permet de faire apparaître à la fois son environnement mais aussi le temps qui passe, les nuages, des étoiles, un ailleurs, tout en insufflant à l’espace un mouvement continu.

Écriture & mise en scène : FRANÇOISE GLIÈRE
Jeu : CHRISTOPHE LUIZ, CLÉMENT DUBOIS
Scénographie, masques, vidéo : VIOLETTE GRAVELINE
Création sonore : YANNICK CHAMBRE
Lumières : NICOLAS MASSET
Accessoires : CLÉMENT DUBOIS, FRANÇOISE GLIÈRE
Construction : FABRICE COUDERT
Costumes : CÉLINE DELOCHE

Crédits photo : Benjamin Vallet

« Ce qui importe, c’est le passage, il ne faudrait jamais rien voir que ça : l’invisible mouvement de ce passage mais sans cesse perpétué. »
Claude Régy