SYNOPSIS
TOI, un enfant orphelin, arrive un jour avec sa valise dans une ZAPI (Zone d’Attente pour Personne en Instance).
Il a traversé terres et mers avant d’être enfermé dans la Zone. Ici, des ombres d’hommes, de femmes et d’enfants attendent, coupables d’aucun crime, sauf celui de chercher une vie meilleure. TOI se glisse au milieu des autres , à la poursuite d’un rêve fou : celui d’être acrobate dans un cirque. Par ses jeux et ses farces, il transforme la Zone en improbable terrain de jeu. Avec ses pirouettes, il provoque le rire là où jamais personne n’esquisse un sourire.
S’il est des êtres qui ne font que passer, leur passage bouleverse le monde, pulvérise l’ordre établi, ouvre les regards.
TOI en fait partie.
Sous le pouvoir de l’imaginaire, il va faire voler en éclat les murs de béton et de préjugés, révélant une humanité qui va s’installer peu à peu entre les êtres.
INTENTIONS SCÉNOGRAPHIQUES
La scénographie est conçue pour être manipulée par les comédiens, offrant ainsi la possibilité d’un espace en mouvement.
Véritable partenaire de jeu, le dispositif évolue au fil de la pièce, dans une dramaturgie fluide et chorégraphie.
4 espaces se succèdent : le passage d’une frontière, la ZAPI, l’éclatement des murs de la ZAPI, la représentation de cirque.
Les structures en aluminium sont à la fois les murs de la frontière, les cellules des « autres », les interminables couloirs de la Zapi, les portes closes ou celles que l’on peut ouvrir, images d’un espace vernaculaire.
Et puis, au travers de la naïveté poétique de TOI, ces structures deviennent aussi des lieux de passage, d’ouverture, de transparence, d’humanisation, un espace de jeu entre lui et une femme d’une ONG.
TOI va jouer avec l’espace et pousser les murs ; par sa pensée et par son corps.
Entre architecture et objet, la scénographie offre un espace d’expression pour cet enfant, qui va décloisonner les idées et les préjugés, ouvrir une page de liberté et nous faire rêver autour de son cirque miniature.
Lorsqu’il ouvre sa valise rouge, TOI déploie un cirque fait de personnages en papiers découpés, de lumières et de couleurs chatoyantes. Les ombres projetées inondent l’espace d’acrobates sautant dans les airs, de lions rugissants, de funambules à vélo, de personnages à la fois drôles et inquiétants, nous entraînant dans un imaginaire emprunt de poésie et de malice.